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First Man : Le premier homme sur la Lune au cinéma le 17 octobre, en route vers la lune !

J’ai trouvé ce film époustouflant. C’est assez difficile à décrire mais il laisse une sensation spéciale, on y pense encore quelques heures (voir quelques jours) après la projection. Je vais donc essayer de vous expliquer pourquoi je suis convaincue qu’il faut aller voir FIRST MAN.

J’ai eu la chance d’être invité par Universal pour assister à l’avant première de FIRST MAN, dans un lieu plus qu’approprié, à savoir la Cité de l’Espace à Toulouse. Une jolie opportunité qui m’a permis de découvrir à la fois le film et ce lieu passionnant. 

FIRST MAN est l’adaptation du libre de James R. Hansen “Le premier homme : à la découverte de Neil Armstrong” (éd. Robert Lafont).

On y fait réellement la connaissance de Neil Armstrong, un héros des temps modernes qui cachait de nombreuses blessures. On y rencontre l’homme derrière l’Histoire.

Il y a de nombreuses raisons qui m’ont fait aimer ce film et je vais vous parler des principales.

 

Pour l’histoire

Pour l’histoire, aussi bien celle avec un grand qu’un petit H.

On a tendance à oublier que pour que ce jour du 21 juillet 1969 existe, il a fallu beaucoup de sacrifices et de nombreuses pertes humaines. 

C’est certes le succès d’un pays, un succès scientifique mais c’est aussi (et avant tout) un succès humain. Derrière toutes ces prouesses se cachent de nombreuses personnes dont certaines sont restées anonymes et qui pourtant on contribué à cet exploit. 

 

Le producteur Marty Bowen, le résume bien : “On oublie souvent qu’à l’époque la technologie était vraiment moins performante. On a voulu faire vivre cette expérience aux spectateurs et leur montrer comment des centaines de gens ont travaillé ensemble pour atteindre ce but. Si l’un d’eux avait fait une erreur, la mission aurait échoué.”

 

 

L’aspect familial est vraiment très bien abordé. On ressent la difficulté de l’entourage d’accompagner ces hommes et le fait que la NASA, à cette époque là, n’accordait que peu de soutien aux familles (chose qui a bien changé depuis). Que cela soit en tant qu’épouse ou en tant qu’enfant, il n’était pas simple de voir les risques qui étaient encourus pour aller à la conquête de la Lune. 

Neil Armstrong, puisque c’est lui le personnage central du film, consacre sa vie à cette objectif, tout comme tous ces hommes qui étaient prêt à se sacrifier pour ce débarquement lunaire.

 

Le producteur exécutif, Adam Merims, précise : “On a voulu raconter à quel point cette mission a été éprouvante, quelle prise de risque terrible elle a impliqué, et combien elle était périlleuse pour tous ces hommes.”

 

Il ne s’agit pas d’un documentaire, il a fallu condenser l’histoire en 2h21 et c’est forcément un peu romancé mais tout ce que l’on voit s’est réellement produit. Les incidents, les pannes, les difficultés en tout genre, tout cela s’est passé. Les lieux sont également les mêmes, les techniques que l’on voit sont fidèles… Certaines choses sont exagérées, et c’est bien normal, il faut tenir le spectateur en haleine.
Il y a aussi une petite chose à la fin qui n’est pas certaine, et qui fait un peu débat parmi les féru du spatiale mais je ne vous en dit pas plus ;) 

 

 

Une chose est donc certaine, l’authenticité était un facteur important pour le réalisateur Damien Chazelle qui a tenu à ce que tout soit plausible aussi bien d’un point de vue historique que scientifique. Ses collaborateurs et lui se sont d’ailleurs entourés de spécialistes de cette période et ont préparé certaines scènes avec le concours de la famille Armstrong

 

Pour les personnages/acteurs

L’interprétation de Ryan Gosling est irréprochable ! Il est tout simplement parfait ! Ayant eu l’opportunité de discuter avec des personnes ayant connu Neil Armstrong pour l’avoir rencontré ou tout simplement pour avoir fréquenté le même milieu que lui, la confirmation est bien là. Ryan Gosling EST Neil Armstrong. Il en a absolument compris toutes les facettes qui faisaient de lui un personnage hors du commun. Son côté taiseux, sérieux, obsessionnel, courageux mais aussi le mari et père aimant qu’il s’efforçait d’être, tous ces aspects sont bien présents dans le film.

L’acteur a d’ailleurs expliqué : “J’ai pu m’appuyer sur beaucoup de ressources pour le rôle. j’ai été aidé par les enfants de Neil Armstrong, par son épouse, j’ai parlé avec des personnes qui l’ont connu dans son enfance, la Nasa aussi nous a ouvert ses portes.”

 

Claire Foy qui joue son épouse est tout aussi convaincante. Touchante, à fleur de peau, on sent bien la difficulté d’être la femme d’un homme pour qui le travail compte tant et qui est prêt à prendre des risques énormes pour cette carrière hors norme. 

 

 

Tous les seconds rôles sont vraiment bien interprétés, du côté de la distribution c’est un sans faute.

Mention spéciale pour le personnage de Virgil Grissom dit “Gus” auquel Jason Clark prête ses traits. Je dois être honnête, avant ce film je ne connaissais absolument pas l’existence de ce célèbre astronaute qui participa notamment à la mission Apollo 1, et j’ai été extrêmement touchée par son destin. Il incarne parfaitement les risques et les sacrifices qui furent faits afin qu’un homme puisse pour la première fois fouler le sol lunaire. 

 

Bien entendu, les traits des personnages sont forcés, presque caricaturés, mais c’est pour nous permettre de mieux comprendre leur caractère en un laps de temps limité.
Beaucoup ont trouvé que le film faisait ressortir le côté autiste de Neil Armstrong et que Buzz Aldrin est un “connard” mais je pense qu’il faut voir plus loin. 
Ils sont comme les faces de la lune, l’un est plus lisse, plus lumineux, il est celui que l’on met en avant, un héros malgré lui. L’autre est le côté caché du satellite, plus sombre, irrévérencieux, sans filtre, mais tout aussi génial. 
Deux opposés qui se retrouvent enfermés dans une capsule et qui réussissent ensemble l’inimaginable. 

 

Pour l’esthétisme

On est plongé dans les années 60, les décors sont fidèles et permettent une vraie immersion.
Le film pourra paraître long pour certains. Les scènes “d’actions” ou du moins de tests s’alternent avec celles sur la vie privée d’Armstrong. 

Les silences, les musiques, les dialogues, au niveau sonore tout est fait pour créer une atmosphère souvent intense parfois même pensante.

Les images sont d’un esthétisme travaillé. Les gros plans sur les expressions des personnages, les regards… Tout est fait pour que l’on ressente les émotions des protagonistes. Il y a d’ailleurs des passages bouleversants qui m’ont arraché des larmes, qui coulent encore au moment où j’écris ces mots, en repensant à ces scènes si poignantes. 

C’est le genre de film que l’on apprécie voir sur grand écran pour admirer à sa juste valeur le visuel.

 

 

FIRST MAN ne fait pas l’apologie de la grandeur américaine mais met plutôt l’accent sur les hommes qui ont permis cette victoire. On est face à une aventure incroyable, un voyage vers l’inconnu qui fait écho à la quête existentielle du personnage.

 

On sent l’enjeu de cette aventure spatiale mais aussi l’importance des hommes. On en vient même à se poser de nombreuses questions. Cela aurait-il pu être possible sans Neil Armstrong ou Buzz Aldrin ? Si Armstrong n’avait pas vécu cet événement tragique qui arrive au début du film aurait-il eu cette rage de réussir ? 

En tant qu’enfant des années 80, je n’arrive pas à imaginer ce qu’on pu ressentir les gens qui ont vécus cet événement incroyable. Aller sur la lune, s’y poser, y marcher ET revenir ! N’est-ce pas fascinant ?

 

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