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La Boite de Pandore de Bernard Werber

Même si je connaissais l’écrivain, quelques noms de ces oeuvres et que j’appréciais sa bonhommie et son sourire communicatif lors des interviews, je dois bien l’avouer, je n’avais encore lu aucun de ses livres.

Le personnage m’était déjà sympathique et pour l’avoir entendu parler à la télévision, je le trouvais très interessant et emprunt d’une certaine bienveillance. C’est l’amoureux qui le premier à franchi le pas de lire ses écrits, en commençant le cycle des Fourmis. Il a tellement aimé, qu’il m’a alors pris son dernier ouvrage pensant que le sujet de celui-ci serait plus à même de m’intéresser.

Il ne s’est pas trompé ! 

 

L’histoire

Alors qu’il assiste à un spectacle d’hypnose, un homme est choisi dans l’assistance pour participer au numéro final. Dubitatif mais intrigué, René se plie au jeu et se retrouve soudain plongé dans une vie antérieure. Ce n’est que la première… Au fil de ses découvertes, il comprend que ce qu’il a vécu dans ses vies précédentes peut influer sur sa vie présente. Professeur d’histoire, un nouveau défi passionnant se pose à lui : peut-il changer le cours de l’histoire, le réécrire et modifier ainsi la mémoire collective ? De Paris à l’Égypte, en passant par l’Atlantide, un roman drôle et audacieux sur les mécanismes de la mémoire – individuelle ou générale – et le sens de l’histoire.

 

 Le livre

L’écriture est fluide, agréable et lire les 550 pages ne demande aucun effort. 

Il y a ici de multiples questionnements, que cela soit sur les vies antérieures, le libre arbitre, les choses écrites ou non par avance… Le rapport faussé à l’Histoire, le fait de ne connaitre que certains aspects de notre passé collectif sous le prisme de quelques personnes.

Si le lecteur est intéressé par le sujet des vies antérieures, il sera fasciné par l’expérience de René, si au contraire c’est trop fantaisiste pour lui, ce n’est pas bien grave, cela se lira comme une aventure un peu surnaturelle.

 

Mon avis 

J’ai cru comprendre que la trame du livre n’avait rien de surprenant pour les personnes ayant l’habitude de lire du Werber. Pour moi c’était une véritable découverte, vierge de toute autre comparaison, j’ai beaucoup aimé la richesse des anecdotes (ici historiques), les multiples détails démontrant le grand travail de recherche de l’auteur. 

J’étais très intriguée par l’expérience de l’écrivain qui a lui-même expérimenté l’hypnose régressive. Même s’il a vécu cela a plusieurs reprises, son passé de journaliste scientifique n’est jamais loin et il garde une part de scepticisme, il ne dira jamais avec certitude que les vies antérieures sont une réalité, il préfère nous pousser à nous interroger. 

On peut ainsi se demander en quoi nos anciennes vies influencent notre présent, pourquoi nous sommes qui nous sommes dans cette vie là, qu’est ce qui nous a amené ici et maintenant. 

Mais le sujet des vies antérieures n’est pas le seul thème abordé dans le livre. La mémoire a ainsi une place centrale, que cela soit celle d’un individu avec notamment la maladie d’Alhzeimer du père de René, ou la mémoire des civilisations. 

 

“Savez-vous qui vous êtes vraiment ?

Êtes-vous sûr de ne pas avoir vécu d’autres vies ?”

 

Une chose est certaine cela m’a donné envie d’ouvrir la porte de mon inconscient !

 

Ce que j’ai moins aimé 

(ATTENTION SPOILER)
J’ai eu l’impression qu’une partie de l’histoire était bâclée. 
L’accusation pour meurtre finalement pas retenue, de même pour l’incendie de l’hôpital psychiatrique. J’ai trouvé ces dénouements beaucoup trop simplistes, et carrément expédiés. On sait que ce n’est pas ce que l’auteur souhaite que l’on retienne du livre mais cela aurait mérité d’être un peu moins absurde.

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